2010, Année internationale de la biodiversité

15/09/2015

2010 est l’année internationale de la biodiversité. En effet, en vue d’accroître la prise de conscience du public sur l’importance de la biodiversité pour notre bien-être, les Nations Unies ont déclaré l’année 2010 Année Internationale de la Biodiversité (IYB).

Sur l’ensemble de la planète, la biodiversité – la diversité de la vie, depuis les bactéries jusqu’aux plantes, depuis les espèces jusqu’aux écosystèmes – est en déclin. En quelques décennies, les altérations et les destructions causées par l’homme aux écosystèmes naturels – en particulier les forêts primaires, les forêts tropicales, les zones humides, les mangroves, les lacs, les rivières, les mers et les océans – ont crû à un rythme inquiétant. On estime que le nombre des espèces connues – et nous sommes loin de les connaître toutes – a décliné d’environ 40% depuis les années 1970. Depuis 2000, les forêts primaires ont perdu 6 millions d’hectares par an. Près de 20% des récifs coralliens ont été détruits, du fait, notamment de la pollution et de la sur pêche. 25% des espèces connues auront peut-être disparu d’ici à 2050. Nombre de scientifiques pensent que la Terre est près de connaître une phase d’extinction de masse.

Selon l’Evaluation des écosystèmes pour le millénaire publiée par les Nations Unies en 2005, les taux actuels d’extinctions d’espèces seraient jusqu’à 1000 fois plus élevés que les niveaux jugés naturels. Tout comme pour le changement climatique, qui va aggraver les pertes de biodiversité et être aggravé par celles-ci, le problème, c’est l’accélération du phénomène – ainsi que notre cécité collective. La biodiversité soutient quantité de processus et de services des écosystèmes naturels, tels que la qualité de l’air, la régulation climatique, la purification de l’eau, la lutte contre les parasites et les maladies, la pollinisation et la prévention des érosions. Le bien-être, et la survie, des humains est difficilement concevable sans une biodiversité florissante. Les systèmes alimentaires sont fortement dépendants de la biodiversité et une proportion considérable de médicaments est directement ou non d’origine biologique. Des pans entiers de nos économies dépendent également de la biodiversité et il importe de souligner que les pauvres de la planète sont les plus exposés aux risques liés à la perte de biodiversité parce qu’ils sont les plus dépendants des services des écosystèmes en voie de dégradation.

Ces dernières années, l’objectif principal a été de réduire le rythme de perte de biodiversité – un but dont la réalisation s’est révélée ardue, qu’il s’agisse de mesurer l’état actuel de la biodiversité ou de mettre en œuvre des mesures et des pratiques propices à la biodiversité.

La Semaine du développement durable est un rendez-vous incontournable et très attendu.

Chaque année, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir, du 1er au 7 avril, les principes du développement durable.

L’objectif est de sensibiliser les Français aux enjeux du développement durable et inciter chacun à adopter des comportements plus responsables. En 2009, plus de 4 300 participants, 60 % de plus qu’en 2008, ont répondu à l’appel à projets. Cette mobilisation reflète un intérêt général qui va au-delà de la simple prise de conscience et montre une volonté réelle d’agir.

Alors, en 2010, un seul mot d’ordre : « Passez au durable, ça marche » … et c’est facile ! Les changements de comportements déjà observés seront particulièrement mis à l’honneur, dans le but :

• d’inciter chacun à penser le développement durable dans toutes les situations de sa vie quotidienne ;

• d’engager chacun à modifier ses comportements de façon pérenne et plus approfondie

A Paulhan, la semaine du développement durable sera le point de départ pour réaliser la cartographie de notre biodiversité locale. Cette action se déroulera sur 6 mois, et une première restitution en sera faite à la mi-octobre, à l’occasion de la Circulade du Livre et de la fête de la Circulade.

De nombreux publics seront invités à participer à cette observation du vivant : associations environnementales, associations de pêche et de chasse, agriculteurs, associations patrimoniales, enfants des écoles et du collège, etc. Mais cela sera sans exclusive, tout le monde pourra y participer.

Le 7 avril, avec le concours de DIFED qui nous accompagne dans cette étape de consolidation des axes stratégiques de l’Agenda 21, nous présenterons ce projet qui vise à mettre en place un observatoire de la biodiversité pour le territoire de la commune de Paulhan. Des outils de recueil et de cartographie, ainsi que des instruments de pilotage et de communication seront proposés.